Dans un contexte sécuritaire tendu marqué par les conflits armés a l’Est du pays, un avion français a atterri inopinément sur le sol congolais créant une panique générale dans le chef des habitants de cette partie du pays.
Dans un débriefing diffusé sur la chaîne nationale (RTNC), le ministre de la communication Patrick Muyaya a donné des explications sur la circonstance dans laquelle s’est produit cet atterrissage forcé avant de préciser que les services habiletés pour inspecter de tels engins ont été mobilisés.
« C’est un avion qui a atterri en détresse parce que l’un des moteurs menaçait de prendre feu. La température était élevée anormalement. L’aéroport le plus proche où ils avaient demandé d’atterrir, c’est l’aéroport de Bangboka à Kisangani. L’avion comptait neuf membres d’équipage qui venaient de l’île de Réunion, qui devraient passer par Bujumbura (Burundi) puis Ndjamena (Tchad). C’était un vol de routine. », a-t-il précisé.
Des explications incomplètes qui ne reflètent pas les intox véhiculés sur les réseaux sociaux. Pourtant le ministre Patrick MUYAYA réaffirme que cet avion aurait atterri en état de détresse et que les services tels que la DGM ont déjà inspecté l’appareil.
« D’après le rapport qui a été fait, l’avion a été fouillé ou inspecté par les services notamment de la DGM. Il n’y a pas de matière à panique. L’avion est en panne et attend une intervention qui doit venir de Paris (France) pour remplacer les matériels défectueux. D’ailleurs, nos forces armées ont pris en charge les membres d’équipage »